Difficile de panser les plaies de la ségrégation en Afrique du Sud. « Les cicatrices sont très profondes », note Pieter Hugo. À la fois identitaires et sociales. Depuis 2006, le photographe interroge l’âme du pays, des townships surpeuplés aux paysages urbains, en pénétrant aussi dans les maisons. Sans réponse, hors la disparité croissante entre riches et pauvres.
Kin, de Pieter Hugo. Jusqu’au 26 avril à la Fondation Henri-Cartier-Bresson, Paris XIVe.