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Les intérimaires boudent les outils d’action sociale

Actu | A suivre | publié le : 07.03.2015 | C.A.

Le non-recours aux prestations sociales ne touche pas que les chômeurs. Les intérimaires (520 000 en novembre), eux aussi, recourent peu à un dispositif qui leur est pourtant destiné : le Fonds d’action sociale du travail temporaire (Fastt). Financé par les employeurs et doté d’un budget de 19 millions d’euros, il propose une multitude de services, de la garde d’enfants au microcrédit, pour permettre l’achat d’un véhicule.

Alors que la location demeure un casse-tête, peu profitent des coups de pouce du Fastt en matière d’accès au logement. Notamment de la garantie en cas de loyer impayé : seuls 2 100 en ont bénéficié en 2014 ! « Nous pourrions en proposer le double », reconnaît le directeur du Fastt, Daniel Lascols. Idem pour les subventions aux honoraires d’agences immobilières. Alors qu’elles peuvent couvrir jusqu’à la moitié du montant, le fonds n’en a accordé que 1 600 l’an dernier.

Et les conditions d’éligibilité n’y font rien : le fonds a déjà tenté de les assouplir, en vain. Aujourd’hui, il faut avoir accompli l’équivalent de quatre mois de travail à temps plein (600 heures de mission) dans les douze derniers mois. Selon Daniel Lascols, l’absence de débouchés décourage les jeunes de quitter le nid familial. Sans compter les propriétaires, qu’il faut convaincre.

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  • C.A.