Vous analysez en amont les méthodes de recrutement des DRH. Quels constats faites-vous ?

Sans surprise, tous les recrutements passent désormais par Internet. Le CV papier représente moins de 1 % des CV reçus par les entreprises. Cela a des conséquences sur les organisations internes des directions des ressources humaines, avec une réaffectation de certains postes. Pour gérer l’afflux de candidatures, les DRH ont mis en place des systèmes de filtres. Mais les solutions doivent être optimisées pour les terminaux mobiles qui drainent de plus en plus de trafic.

Le recrutement s’avère-t-il plus efficace ?

Oui, pour les DRH.

Sur leur plate-forme de gestion de recrutement, ils peuvent centraliser toutes les informations sur les candidats et partager les documents avec tous les chargés de recrutement. C’est plus transparent. En revanche, les processus ne sont pas encore très fluides pour les candidats. Pour eux, ça reste fastidieux.

Les DRH utilisent-ils aussi les réseaux sociaux ?

Surtout pour chasser les candidats passifs. D’ailleurs, il suffit de regarder le nombre d’offres d’emploi que proposent ces réseaux, c’est assez faible. À peine 3 000 sur Viadeo. De façon plus générale, les DRH se montrent très intéressés par les innovations. On les voit beaucoup dans les salons et manifestations.