François Rebsamen, le ministre du Travail, a enfin bon espoir sur le pacte de responsabilité. Au 19 janvier, ses services décomptaient huit accords dans les 50 plus grandes branches. En incluant néanmoins les secteurs de la propreté, qui n’a s igné qu’un relevé de conclusion, et de la métallurgie, qui s’est engagée uniquement sur l’alternance. Deux autres branches plus modestes, les transports urbains et les cabinets d’architectes, complètent le palmarès.

L’objectif – une quinzaine d’accords fin 2014 – est, certes, loin d’être atteint. Mais le ministre espère que quatre nouvelles branches (la banque, la restauration rapide, le bâtiment et le commerce de détail) viendront enrichir ce panel en février. Ce qui permettrait de passer la barre symbolique, selon lui, « de plus de la moitié des salariés couverts par de tels textes ». Mais rien n’est gagné. Dans la banque, secteur emblématique, seule la CFDT semble se satisfaire de l’engagement de 40 000 recrutements et de la création de dispositifs de préprofessionnalisation. Le SNBCGC, lui, ne se voit pas parapher un « accord dépourvu de contreparties importantes, puisque les effectifs vont continuer de décroître ». Rendez-vous le 9 février pour une ultime séance de négociation.