Dell et Intel publient la 2e édition de l’étude Evolving Workforce qui mesure l’impact des nouvelles technologies sur les conditions de travail. Quelles en sont les conclusions ?
Cette étude a été réalisée auprès de 5 000 salariés (dont 500 en France) d’entreprises de toutes tailles. En France, on observe que la frontière est de plus en plus poreuse entre vie personnelle et vie pro fessionnelle et que les employés parlent plus activité ou projet que temps de travail. Notamment parce qu’ils sont de plus en plus connectés.
Que demandent les salariés français ?
L’offre technologique s’est élargie et les collaborateurs se sont « expertisés ». Ils exigent d’avoir du bon matériel en entreprise. Ça peut même devenir un critère pour attirer des talents. Le Byod – acronyme de bring your own device, qui signifie apporter son propre matériel au bureau – est beaucoup moins développé chez nous que dans les pays émergents. Les Français souhaitent aussi travailler davantage de leur domicile.
Qu’est-ce que cela signifie pour les services RH ?
Ils doivent se rassurer. L’avenir des technologies est prometteur mais tout ne sera pas automatisé. Il n’y a donc pas lieu de craindre que cela gèle les relations sociales. Le rôle des RH ?
Jouer les fédératrices dans le développement de ces technologies au sein de l’entreprise.
