Plutôt que de négocier un accord de branche, l’UIMM choisit d’aider ses entreprises adhérentes non couvertes par un contrat collectif en complémentaire santé à se repérer dans le maquis des offres. Au terme d’une procédure d’appel d’offres, la fédération patronale a retenu les propositions de quatre opérateurs : deux groupes paritaires (Malakoff Médéric et Humanis), une société d’assurance mutualiste (Mutex) et, pour la première fois, un assureur privé (Generali).

Aux yeux de l’UIMM, ces offres satisfont plusieurs exigences. Elles garantissent la sécurité juridique des entreprises : « Ces contrats sont conformes à la réglementation sur les contrats responsables et à l’ANI de janvier 2013 », indique Laurent Rabaté, directeur de la protection sociale à l’UIMM. Soucieux de se prémunir contre tout « risque de requalification en clause de recommandation », l’UIMM n’y a en revanche inclus aucune garantie solidaire particulière, au grand dam des syndicats. De plus, « rien n’empêche une entreprise de se servir de cette référence pour négocier un contrat avec un autre assureur que ceux retenus », ajoute ce responsable.

Englobant les quatre postes de remboursement (hospitalisation, frais médicaux courants, optique et dentaire), ces couvertures prévoient trois niveaux de garantie au choix, des options à la charge du salarié et la possibilité de dissocier le tarif selon la composition familiale. La grille tarifaire varie selon l’âge moyen des salariés et la zone d’implantation de l’entreprise pour tenir compte des pratiques médicales locales en matière de dépassement d’honoraires. Les offres vont commencer d’être distribuées en janvier par les opérateurs. L’UIMM prévoit de dresser un premier bilan de leur pénétration en juillet 2015.