Des aéroports vides, plus aucun train en circulation, des piquets de grève dans tout le pays, les hôpitaux et les écoles fermés, des zones industrielles bouclées… La journée de grève nationale organisée le 15 décembre par la Confédération des syndicats chrétiens (CSC) et la Fédération générale du travail belge (FGTB) a complètement paralysé le pays. Depuis plusieurs semaines, des grèves tournantes bloquant les transports à Bruxelles et dans les Brabant flamand et wallon ne laissaient aucun doute sur la forte mobilisation des salariés pour protester contre l’austérité et pour une plus juste répartition des revenus. Selon Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef du quotidien belge
C. A.
En Corée du Sud, les salariés de Samsung perdent patience. Après l’annonce de la vente de quatre de ses filiales, le groupe sud-coréen affronte une mobilisation inédite de ses employés, raconte le quotidien The Hankyoreh. Près de 3 000 travailleurs sur les 4 700 de sa filiale Techwin se sont inscrits à une communauté sur un réseau social pour protester contre cette décision. Prochaine étape, monter un syndicat : « Jusqu’à ce jour, nous avons accepté la politique antisyndicat de l’entreprise. Or c’est ce qui lui a permis de restructurer puis de prendre cette décision sans nous consulter », explique Kim Jong-il, leader d’un comité d’urgence ad hoc chez Techwin. Également concernée, une section dans le joint-venture Samsung Total Petrochemicals a décidé de faire de même pour éviter la vente. Au total, les quatre filiales regroupent 7 500 personnes.
C. A.