Un tiers des Français (34 %) rejette le caractère obligatoire de la couverture complémentaire en frais de santé mise en place dans le cadre de l’ANI, selon le Baromètre 2014 de la Fédération nationale indépendante des mutuelles. Les sondés sont près de deux fois plus nombreux à préférer avoir le choix de leur couverture, quitte à la payer seuls, plutôt que de se voir imposer des garanties de base, même cofinancées par leur entreprise.

Si la future couverture devait s’avérer moins bonne que leur complémentaire actuelle, 36 % des sondés s’y résigneraient quand 64 % seraient prêts à souscrire une surcomplémentaire individuelle pour conserver le même niveau de remboursement. Dans le même temps, la part de ceux qui préféreraient payer moins cher, quitte à n’être couverts que pour les grosses dépenses de santé, progresse. En un an, elle a augmenté de quatre points, passant de 35 à 39 %.