Le secteur de la propreté continue de vouloir attirer et changer son image. La délivrance de son 10 000e certificat de qualification professionnelle (CQP) en sept ans est l’occasion de valoriser ses métiers peu attractifs. Aujourd’hui, la branche compte six CQP en complément de six diplômes de l’Éducation nationale allant du CAP au master. Deux nouveaux certificats sont aussi en cours d’élaboration pour qualifier des chefs de site et des responsables de secteur.
Plus localement, les entreprises se mobilisent. C’est le cas de celles de l’ouest de la France qui se sont engagées dans le développement du travail en journée. L’idée : permettre des interventions en continu – de 7 heures à 12 h 30, par exemple – en évitant les prestations tôt le matin et tard le soir.
À Nantes et à Rennes, quelque 2 275 salariés sont ainsi couverts par une charte dans laquelle les donneurs d’ordres publics et privés et les entreprises de propreté s’engagent à limiter les horaires décalés et le travail fractionné. Un document qui sera étendu, début décembre, à l’agglomé ration caennaise. Un enjeu de taille pour une profession à 66 % féminine et qui compte recruter 15 000 personnes en France l’an prochain.
