Écrit par Monique Pierson, qui a exercé des responsabilités RH dans l’industrie pharmaceutique, et François Duvergé, ancien directeur d’une école de commerce, ce livre défend une approche très pragmatique du management. Les définitions intéressent moins les auteurs que la réflexion sur ce qui fait la qualité d’un management. Leur credo : « En fonction des personnes et des situations, le type de management adapté variera. » Une des originalités de leur travail est d’accorder aussi une large place à la façon dont les salariés voient les managers. Chaque partie se termine par un « retour sur les points clés ».

L’Art du management, Monique Pierson et François Duvergé. Afnor Éditions. 234 pages, 23 euros.

Frédéric Marquette a interrogé une quarantaine de grands dirigeants sur leur prise de fonction. Il en a tiré sept clés décisives pour passer l’épreuve des cent jours qui attend tout nouveau patron. À savoir bien évaluer la situation, bien choisir son équipe, vite engager les premières mesures, mettre son entreprise sous tension, ne pas se lancer trop vite dans des grands projets structurels, communiquer sans arrêt et établir son leadership. Toutes ces têtes de chapitre sont étayées par des recommandations plus opérationnelles de l’auteur. Un livre que les politiques auraient tout intérêt à dévorer.

Cent jours pour réussir, Frédéric Marquette. Éditions À contre-courant. 208 pages, 20 euros.

Durant l’été 2010, il s’est généré en une journée plus de données qu’au cours de toute l’histoire de l’humanité. Un nouveau continent est apparu, celui du cyberespace, avec lequel les dirigeants doivent composer. Selon l’auteur, Charles-Édouard Bouée, président du cabinet Roland Berger, « les grandes entreprises, à l’échelle internationale, s’engagent progressivement dans une réforme radicale de leur organisation, de leur mode de management, de leurs stratégies » en s’inspirant de ce que le Pentagone appelle l’« empreinte légère ». Celle-ci repose sur trois piliers : l’utilisation maximale de la technologie ; un modèle d’organisation fondé sur des alliances ; une attitude différente lors de ? l’engagement minimisant les risques de pertes. Il essaie de réfléchir avec le journaliste François Roche à ce que sera demain l’« industrie 4.0 ».

Confucius et les automates, Charles-Édouard Bouée. Éditions Grasset. 224 pages, 18 euros.