Bac + 7 et caissière au rayon jouets d’un grand magasin parisien : la narratrice de Parle-moi du sous-sol – un premier roman – n’a pas fait la fine bouche. Les diplômés compétents, y’en a plein le marché, même pour un job d’été ! Mais y aura-t-il mieux un jour Voilà ce qui taraude cette nouvelle « déesse de la menue monnaie », tiraillée entre la nécessité économique et ses aspirations, moquée par son ami pour son renoncement. Elle encaisse, et l’acrimonie de celui-ci, et le fatalisme ambiant, en nous racontant le travail en sous-sol. D’une plume ironique et bien troussée.

Parle-moi du sous-sol, Clotilde Coquet. Éditions Fayard. 215 pages, 17 euros.