Vous avez mené une étude sur les nouveaux modes de travail à l’ère du digital. Quelles en sont les grandes lignes ?

Le digital introduit une nouvelle façon de travailler. Cela amène les jeunes, surtout, à demander plus de flexibilité. Le travail ne se définit plus selon un lieu précis mais à partir d’un comportement plus individuel. Par ailleurs, le digital est un moyen de gagner en efficacité. Quand un commercial n’est plus obligé de repasser à son bureau pour récupérer un tarif ou finaliser une vente, il gagne en efficacité et il est plus réactif sur le terrain.

Concrètement, qu’est-ce que cela signifie pour l’entreprise ?

Le digital actionne deux leviers : d’abord un rapport au temps. Il permet d’avoir un répondant plus fort vis-à-vis de l’entreprise mais également à l’égard des clients. Par ailleurs, il fait naître une logique d’information intelligente où l’on a accès aux informations plus rapidement et de manière collaborative.

Cela a-t-il un impact sur l’organisation de l’entreprise ?

C’est une lame de fond sans précédent pour les entreprises. Car on évolue vers des organisations plus horizontales, plus dispersées aussi, mais en contact permanent grâce au numérique.

Cela implique des changements de processus avec des échanges qui deviennent moins formels.