Le statut des Japonaises sur le marché du travail s’est peu amélioré ces dernières décennies, note The Economist. Seules 63 % travaillent, un taux bien en deçà de celui des pays riches. La faute à une longue tradition de femmes au foyer et à une forte culture d’entreprise qui fait rimer les promotions avec ancienneté et horaires à rallonge plutôt qu’avec performances et productivité. Shinzo Abe, le Premier ministre, voudrait pourtant changer la donne – selon Goldman Sachs, doper le travail féminin améliorerait le PIB de 15 %. Son geste le plus fort a été de réduire les listes d’attente pour les places en crèche en ouvrant le secteur au privé. Et de proposer d’assouplir l’immigration pour les nounous internationales. Pas suffisant pour atteindre le chiffre de 30 % de femmes aux postes clés du management et en politique en 2020, juge l’hebdomadaire.