Mille euros net par an dans la poche de 10 millions d’Italiens par des baisses d’impôt. C’est l’annonce choc du nouveau chef du gouvernement italien, Matteo Renzi. La cible : les salariés, mais aussi les personnes en contrat de collaboration coordonnée continue, une forme d’emploi atypique à durée déterminée. Ainsi, le président du Conseil promet 80 euros de plus par mois pour les revenus annuels de moins de 25 000 euros. Le gain mensuel des 2,6 millions de travailleurs aux revenus compris entre 8 000 et 15 000 euros par an avoisinerait les 150 euros. Afin d’atteindre les travailleurs les plus pauvres, au-dessous de ce seuil, la baisse des cotisations sociales sera nécessaire, estime La Stampa. Ces derniers ne paient pas l’impôt sur le revenu, l’Irpef, principal levier fiscal choisi par Matteo Renzi pour redonner du pouvoir d’achat aux Italiens.