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Renault rattrapé par la lutte syndicale chez Nissan

Actu | À suivre | publié le : 02.12.2013 | S. B.

Le 2 juillet dernier, la DRH groupe de Renault, Marie-Françoise Damesin, signait en grande pompe le nouvel accord-cadre mondial négocié avec le comité de groupe et la fédération syndicale mondiale IndustriAll. Un texte consolidant les engagements de la marque envers les normes fondamentales du travail de l’OIT. « Nous nous félicitons de l’engagement fort de Renault à vouloir faire progresser ces droits chez ses fournisseurs et sous-traitants et à promouvoir le dialogue social au niveau mondial », se réjouissait alors le secrétaire général d’IndustriAll, Jyrki Raina. Un accord aux conséquences inattendues. Car le syndicat américain UAW en demande aujourd’hui l’application chez son partenaire Nissan. Pas illogique, le constructeur nippon étant détenu à 43 % par Renault, avec lequel il partage le même patron.

L’organisation syndicale entend ainsi marquer des points dans la violente lutte qui l’oppose, depuis de très longs mois, à la direction de l’usine Nissan du Mississippi. En jeu, l’implantation d’UAW dans l’établissement, brutalement combattue par les dirigeants. Pour l’emporter, le syndicat vient de lancer une campagne internationale de mobilisation. Une délégation s’est ainsi rendue cet automne en France pour rencontrer les syndicats tricolores de Renault et obtenir leur soutien. Une arme déjà utilisée chez Sodexo, il y a deux ans, dans une affaire similaire.

S. B.

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  • S. B.