Si le principe d’une mutualisation du risque en prévoyance et en santé paraît incontournable aux branches, une large majorité d’entre elles ont choisi de l’organiser via la désignation d’un ou de plusieurs organismes d’assurance, comme le montre le graphique ci-contre, extrait des premiers résultats du baromètre AOPS-Liaisons sociales magazine. À l’exception d’une minorité (7 %) qui n’envisage aucun changement dans son mode de désignation d’un opérateur, les branches semblent avoir pris conscience de la nécessité de modifier leurs pratiques.

Si 18 % d’entre elles estiment avoir déjà mis en place des méthodes vertueuses en la matière, plus d’une branche interrogée sur quatre veut améliorer son processus de sélection. Ainsi, près de 29,5 % prévoient d’utiliser un cahier des charges détaillé, 27,4 % de formaliser davantage leur mode de sélection ; 23,6 % de documenter le processus d’appel d’offres et 21,7 % de faire de la publicité autour de leur mise en compétition. Près de quatre sur dix (38 %) souhaitent muscler le pilotage de leurs régimes, 34 % estimant en avoir déjà la maîtrise.