Davantage réputé pour sa productivité que pour l’inventivité de ses relations sociales, Valeo tente timidement d’améliorer ses pratiques. L’équipementier automobile vient ainsi de conclure avec trois syndicats (CFDT, CGC et FO) un accord portant création d’un « observatoire de la vie sociale ».

L’instance paritaire vise à faciliter les échanges et la concertation sur « les enjeux sociaux et économiques concernant le groupe en France ». Elle permet, aussi, de suppléer en partie l’échec des discussions portant sur le droit syndical au niveau du groupe, en offrant aux signataires de – faibles – moyens de fonctionnement supplémentaires.

L’observatoire se réunira… au moins deux fois. Dans sa version actuelle, l’accord n’est en effet conclu que pour une durée d’un an, jusqu’au 31 juillet 2014. Une période pendant laquelle l’instance devra faire la preuve de son utilité, en évitant deux écueils : doublonner avec le comité de groupe et empiéter sur les prérogatives des instances représentatives légales. Pas simple, d’autant plus que le premier syndicat de la maison, la CGT, ne peut y siéger, faute d’avoir apposé sa signature.