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Le journal des ressources humaines

Les complémentaires santé ne sont pas à la fête

Le journal des ressources humaines | Protection sociale | publié le : 04.05.2013 | V. D.

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Nombre d’organismes d’assurances

Crédit photo V. D.

Mauvaise nouvelle pour les assurances, les mutuelles et les instituts de prévoyance (IP). En 2011, 55 de ces organismes offrant une complémentaire santé ont disparu, note le dernier rapport annuel de la Drees sur leur situation financière. Une chute qui ne fait que s’accélérer. Dix ans plus tôt, ils étaient deux fois plus nombreux. « Même si leur poids se réduit », les mutuelles continuent de peser à elles seules plus de la moitié (56 %) de l’assiette globale du Fonds CMU. Et elles exercent cette activité de santé « presque exclusivement de toute autre ». 90 % de leur chiffre d’affaires est issu de l’activité santé, contre 47 % pour les IP, 13 % pour les sociétés d’assurance « non-vie » et 7 % pour les sociétés d’assurance « mixte ». Quant aux mutuelles et aux assurances non-vie, elles proposent surtout des contrats santé individuels alors que les sociétés d’assurance mixte et les IP se concentrent sur les contrats santé collectifs.

En un an, l’examen des comptes globaux montre que les trois familles d’assurance ont vu leurs résultats nets comptables diminuer pour atteindre, en 2011, 336 millions d’euros (contre 460 millions pour les mutuelles), 65 millions (contre 450 millions pour les IP) et enfin 2,9 milliards (contre 3,2 milliards d’euros pour les assurances en 2010). Pour autant, ces impacts n’ont eu « que peu d’effet sur la solvabilité des différents types d’organismes », souligne l’étude. La Drees relève par ailleurs que le poids des contrats collectifs tire les résultats techniques en santé à la baisse. Ceux-ci sont systématiquement inférieurs à ceux des contrats individuels et sont déficitaires en 2011 à l’exception des sociétés d’assurance non vie.

Auteur

  • V. D.