Pendant la campagne, les négos continuent ! L’UIMM a beau s’impliquer très activement dans le choix du successeur de Laurence Parisot à la tête du Medef, elle n’en oublie pas ses obligations conventionnelles. La fédération patronale a ouvert début avril avec les organisations syndicales les discussions portant sur la mise en œuvre du contrat de gé nération, avec la volonté de mettre notamment en place un cadre pour les entreprises de moins de 50 salariés. « On aborde cette négociation avec deux priorités : réduire la précarité de l’emploi des jeunes et améliorer les conditions de travail », précise la FGMM CFDT. L’observatoire paritaire de la branche a dressé, en amont, un diagnostic sur la situation de l’emploi. Il en ressort que 30 000 salariés environ partiront chaque année à la retraite jusqu’en 2020. Et que les besoins de recrutement annuels dans la métallurgie s’étagent entre 115 300 et 128 700. De quoi donner du grain à moudre aux partenaires sociaux.

Du côté des syndicats, on entend bien remettre sur la table la délicate question de la pénibilité. Et chacun a fait ses comptes. Avec 31 % et 27 % des voix, la CGT et la CFDT deviennent des actrices centrales dans les négos.