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Le journal des ressources humaines

La SNCF change de SIRH en douceur

Le journal des ressources humaines | E-ressources humaines | publié le : 02.03.2013 | Florence Puybareau

Le groupe, qui compte plus de 165 000 collaborateurs, s’est engagé dans une refonte de son système RH qui doit aboutir au basculement total de la paie d’ici à 2015.

Très souvent, les grandes entreprises investissent dans un SIRH pour la gestion administrative et la paie. Ensuite s’ajoutent les modules de gestion de compétences, de carrière, de formation… À la SNCF, c’est la stratégie inverse qui a été mise en œuvre, car gérer la paie de 165 000 collaborateurs est un énorme chantier. « L’intégration de Geodis et de Keolis et le rapprochement avec RFF ont beaucoup d’impact sur les RH. Nous devons offrir davantage de services aux salariés et aux dirigeants des différentes entités. Il y a d’ailleurs une forte demande de leur part pour avoir des échanges plus fluides avec les RH. Il nous faut donc un SIRH mieux adapté », explique Jean-Michel Dumeaux, directeur des systèmes d’information RH de la SNCF.

La volonté de changer le SIRH pour un système plus moderne (la solution de HR Access) remonte à 2005 mais le processus s’est accéléré depuis deux ans : « Cela s’est fait en plusieurs étapes. Nous avons d’abord mis en place les modules de recrutement et de formation. Puis, en 2011, les modules de gestion de l’emploi. Et nous venons d’entamer l’intégration de la gestion de la paie », précise Jean-Michel Dumeaux. Un processus qui va se dérouler sur plus de deux ans. « En 2014 nous ferons des tests sur une large échelle, et pendant trois mois les deux systèmes fonctionneront parallèlement », explique le directeur des SIRH. Pour ce dernier, la réussite du projet n’est pas seulement technique. Elle tient aussi à la conduite du changement : « Il y a eu beaucoup de communication auprès des DRH pour leur expliquer comment nous allions procéder. Actuellement, nous en sommes à la phase de conception des cahiers des charges et nous impliquons beaucoup les utilisateurs dans les maquettes et les conceptions des écrans. »

Autre priorité : l’évolution des collaborateurs. « Certaines saisies vont être automatisées. Cela va nous permettre de proposer aux collaborateurs des tâches à valeur ajoutée. Nous souhaitons les faire monter en compétence », explique Jean-Michel Dumeaux, qui reconnaît que « tout le monde ne mesure pas encore l’impact de l’outil », d’où la décision d’une transition « en douceur ».

Auteur

  • Florence Puybareau