Spécialiste de la pharmacie dentaire, le groupe emploie plus de 1 000 collaborateurs en France et en Amérique du Nord. Son développement passe par l’harmonisation des outils RH.
Pas facile lorsque l’on est une entreprise à cheval sur deux continents d’avoir une politique RH harmonieuse. C’est le constat qu’a dressé Septodont il y a trois ans à l’issue d’un audit. Le groupe, spécialisé dans la pharmacie dentaire, est en effet installé principalement en France (600 collaborateurs) mais aussi au Canada (325 personnes) et aux États-Unis. « Les pratiques RH étaient différentes d’un pays à l’autre et les outils n’étaient pas suffisants à une bonne gestion des compétences », indique Simon Penny, dont le poste, directeur de développement RH groupe, a été créé à la suite des préconisations de l’audit. La décision est donc prise d’harmoniser les pratiques et de mettre en place un SIRH dans chaque pays.
Le choix se porte sur les solutions de l’éditeur SilkRoad, qui propose des outils disponibles en Saas. « Nous avons commencé par déployer le module de gestion de la performance et de la rémunération qui permet de rentrer les entretiens d’évaluation et de poser les objectifs. Et d’ici à la fin 2013, nous mettrons en place la gestion du recrutement et celle de la formation. Mais d’ores et déjà nous avons pu connecter les tableaux de bord de l’entreprise avec le premier module et chaque collaborateur et manager possède sa page personnelle. Avec cet outil, notre but est d’abord de favoriser la mobilité au sein du groupe », précise Simon Penny. Si les premiers retours sont positifs, le responsable RH reconnaît qu’il a fallu mettre en place un accompagnement des salariés, surtout des managers, « car c’est un changement d’esprit par rapport à ce qui se faisait auparavant ».
Aujourd’hui, la solution permet de recueillir les offres de mobilité et, à terme, les formations seront gérées en fonction des évaluations. « Grâce à l’outil, qui est doté d’un système d’alerte, nous pouvons être certains que chaque collaborateur passe bien son entretien annuel – en fin d’année en France et à la date anniversaire de l’intégration en Amérique du Nord – et que les souhaits de mobilité sont bien répertoriés », précise Simon Penny. Une première étape menée sans précipitation car « tout est à construire et l’essentiel est de s’inscrire dans une démarche de groupe », conclut le DRH.
