La direction du groupe automobile propose aux syndicats de réorganiser les sites français en deux pôles industriels. Objectif : mutualiser les activités de back-office pour réaliser des économies. Et négocier « un dispositif de détachement mieux organisé » afin de limiter le recours au chômage partiel. Une proposition inacceptable pour les syndicats. Ils dénoncent un dispositif de mobilité entre sites qui ne reposerait plus sur le volontariat.

Un nouvel accord, signé le 8 octobre, institue une « instance unique » regroupant le comité d’entreprise européen et le comité de groupe France. Traduction de la directive 2009/38/CE et de l’ordonnance du 20 octobre 2011, cette instance couvre près de 60 000 salariés en Europe, dont quelque 34 400 Français. Elle compte 46 membres.

Créé il y a trois ans, le Laboratoire de l’égalité rassemble quelque 850 adhérents mobilisés pour la promotion de l’égalité professionnelle. Il lance un « laboratoire des stéréotypes » pour « rendre visible leurs effets et transformer les représentations collectives sur les rôles des hommes et des femmes ». Avec la participation de l’ANDRH.