Les directeurs et délégués généraux d’organisation professionnelle veulent faire entendre leur voix dans le débat en cours sur la réforme de la représentativité patronale. L’association qui les fédère – le Cedap – vient de faire valider par ses instances une série de préconisations. « Le sujet ne se limite pas à la représentativité en matière sociale. Il faut aussi traiter du champ professionnel, car nos organisations interviennent de plus en plus sur les questions de réglementation ou de normalisation », souligne son vice-président, Pierre-Emmanuel Bois.

Le Cedap propose de s’intéresser à deux blocs de critères. Un premier, à respecter en totalité, inclut les valeurs républicaines, l’indépendance et la transparence. Un second, à regarder dans sa globalité, intègre l’ancienneté, l’influence, le nombre d’adhérents et leur poids dans la branche en termes de salariés et de chiffre d’affaires. Prudent, le Cedap ne se risque pas à définir un seuil de représentativité. « Mais il faudra en mettre un. Il serait difficilement compréhensible qu’il n’y en ait pas du côté employeur », prévient l’organisme, qui veut diffuser la bonne parole auprès de ses membres.