Une chambre des représentants des apporteurs en capital, une chambre des investisseurs en travail, voilà le « bicamérisme économique » qu’Isabelle Ferreras appelle de ses vœux. Cette chercheuse à l’université de Louvain espère ainsi instiller davantage de démocratie dans l’entreprise dominée par un régime de gouvernance unilatéral, source de souffrance pour les salariés. Tout l’intérêt de l’ouvrage réside dans le parallèle que la sociologue dresse entre la gouvernance des entreprises et l’histoire des révolutions démocratiques.