Vice-présidente de l’Association française de droit du travail (AFDT) depuis 2009, Martine Le Friant, 57 ans, en a logiquement pris la présidence après la disparition de François Gaudu en début d’année. Cette professeure de droit à l’université d’Avignon est aussi connue des travaillistes pour sa modestie et sa discrétion que pour sa spécialité, la comparaison des systèmes de droit français et étrangers. « Ce qui la caractérise le plus, c’est son sens du collectif », estime Antoine Jeammaud, professeur de droit à l’Institut d’études du travail de l’université Lyon II.

Ce trait de personnalité devrait se traduire dans le mode de fonctionnement de l’Association. Les thèmes de travail seront choisis de manière très collégiale et la pré sidence des réunions mensuelles devrait faire l’objet d’un roulement en fonction des compétences des membres du bureau.

Appréciée des étudiants pour son sens de la pédagogie, Martine Le Friant est également vice-présidente à l’égalité de son université. Un thème qu’elle aura peut-être à cœur de défendre devant ses collègues.

Présidente de l’AFDT.