Il y a bien longtemps, les cadres surstressés beuglant des ordres au téléphone, restant tard au bureau et mourant d’une crise cardiaque faisaient partie des stéréotypes de la modernité. C’était avant les études Whitehall des années 60, portant sur des fonctionnaires londoniens, qui ont montré une réalité exactement à l’opposé, rappelle The Economist. Ceux qui se trouvent au sommet de la hiérarchie sont moins stressés et en meilleure santé.

Des résultats confirmés par des chercheurs de Chicago qui ont mené une étude sur des macaques. Selon eux, le risque élevé de contracter des maladies parmi ceux qui sont en bas de l’échelle sociale suggère qu’un statut inférieur influe négativement sur le système immunitaire des animaux. Le meilleur des remèdes, conclut l’hebdomadaire, c’est donc la promotion. « Prospérez et vous vivrez longtemps. »