Président du Haut Conseil du financement de la protection sociale.

1. Quelle est la mission de cette instance ?

Nos travaux porteront sur les moyens d’assurer un financement pérenne à notre système de protection sociale. Une fois le Haut Conseil installé, après l’élection présidentielle, nous réaliserons avec tous les membres, partenaires sociaux, parlementaires, personnalités qualifiées, un diagnostic du financement des quatre branches de la Sécurité sociale, mais aussi de l’Unedic, des régimes spéciaux de retraite et des complémentaires.

2. La création de cet organisme est-elle liée à la TVA sociale ?

C’est une toute petite partie de l’iceberg et un début de réponse très très partielle au problème du financement des 450 milliards de la Sécu. Nous devrons défricher beaucoup d’autres pistes.

3. Comment allez-vous travailler avec des instances comme le Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie ?

Nous devrons coopérer avec le HCAAM, mais aussi le COR pour les retraites ou le Haut Conseil à la famille. Nous ne pouvons pas nous poser la question des recettes sans aborder celle de l’efficience des dépenses de santé, par exemple.