Malmenée par la crise, la société d’ingénierie et de conseil en technologie étoffe ses RH. Neuf mois après l’arrivée de Philippe Salle à la tête du groupe de 17000 salariés, aussitôt recentré sur « une stratégie de croissance rentable », le navire amiral français (9 000 salariés) se dote d’une direction des ressources humaines. Une première. « La fidélisation des collaborateurs est l’une des clefs de notre compétitivité », commente Gwénaël Bousquet, le nouveau DRH qui a intégré le comité de direction d’Altran France. Il est placé sous la tutelle du directeur général délégué chargé de la France et de l’Europe du Sud, Cyril Roger, et du DRH monde, Claude Cohen.

Jusqu’en 2015, la feuille de route de ce juriste passé par les DRH de la Brink’s, de Keolis, de Yahoo ! France, avant d’intégrer, en tant que directeur des relations sociales, le premier distributeur de gaz indépendant Antargaz, est tracée. Dans l’Hexagone, il soutiendra les ambitieuses orientations stratégiques du groupe (2 milliards de chiffre d’affaires en 2015 contre 1,43 milliard en 2010) en mettant l’accent sur la formation des salariés ainsi que sur le développement, et l’accélération, des « parcours de carrière ».

L’enjeu est de taille : diminuer, par la fidélisation, le turnover coûteux. « Jusqu’à présent, Altran s’appuyait sur des initiatives locales mais ne bénéficiait pas d’outil modélisant les parcours au niveau du groupe. Il sera disponible cette année en France, puis déployé en Europe et hors d’Europe », précise le quadra. Les consultants pourront aussi devenir formateurs chez les clients. Une nouveauté qui intéressera les 2 200 ingénieurs recrutés en 2012.

DRH d’Altran.

2001

DRS chez Antargaz.