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Un sommet, pour quoi faire ?

Actu | Agenda | publié le : 01.01.2012 | Emmanuelle Souffi

Patronat et syndicats se retrouveront donc le 18 janvier lors d’un sommet social pour trouver des solutions à la forte remontée du chômage. Un rendez-vous annoncé par Nicolas Sarkozy lors de son discours de Toulon du 1er décembre. Face à la récession, pas question de « baisser les bras », a plaidé le président de la République. « L’activité partielle » devrait y être évoquée, avec un renforcement des moyens dédiés au chômage partiel. Féru de ces rendez-vous tripartites au début de son mandat, Nicolas Sarkozy n’avait plus organisé de grand-messe depuis mai 2010, centrée déjà sur l’emploi. Mais la crise a rattrapé le gouvernement. En octobre, le nombre de demandeurs d’emploi a atteint son plus haut niveau depuis 1999 : 2 547 800 personnes, en hausse de 1,4 % sur un an, selon Pôle emploi. Les plans de sauvegarde de l’emploi semblent repartir à la hausse. À cinq mois du scrutin, le « président pas encore candidat » n’a pas d’autre choix que de repren­dre la bataille contre le chômage, même si le gouvernement a renoncé à son objectif de le contenir sous la barre symbolique des 9 % d’ici à la fin de l’année. En face, les partenaires sociaux affûtent leurs armes. Mais leurs divisions stratégiques ne plaident pas en leur faveur. Après l’échec de la journée de mobilisation « anti-austérité » du 13 décembre, la CGT aimerait multiplier les démonstrations de force le 18 janvier.

La CFDT, l’Unsa ou encore la CFTC comptent plutôt s’appuyer sur une plate-forme de revendications communes, issue des inter­syndicales. La centrale de François Chérèque souhaite remettre sur le tapis la faiblesse du budget octroyé à Pôle emploi. Mais tous les syndicats n’ont qu’une obsession : ne pas se faire instrumentaliser, alors que la cote de popularité de Nicolas Sarkozy remonte doucement dans les sondages.

Auteur

  • Emmanuelle Souffi