Victoire éclatante pour les salariés de Fralib (Bouches-du-Rhône) et leur délégué syndical CGT Olivier Leberquier. Alors que Unilever, la multinationale qui possède cette usine de fabrication de sachets de thé et tisane, souhaite fermer le site, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a annulé le plan de sauvegarde de l’emploi le 17 novembre. Pour « insuffisance des mesures proposées au regard des moyens du groupe Unilever ». Tous les licenciements prononcés depuis le 30 août sont caducs. L’annonce a été fêtée par un barbecue monstre dans l’usine.

« On se bat pour nos familles contre la logique financière d’Unilever », explique le syndicaliste. Entré comme mécanicien intérimaire dans l’entreprise en 1982, il s’est révélé être un excellent communicant depuis quelques mois. N’hésitant pas à solliciter le soutien de diverses personnalités pour obtenir le maintien des emplois et de la marque Éléphant en France. Derniers en date, François Hollande et Michel Vauzelle appuient sa demande d’une table ronde nationale sur l’avenir du site. De quoi remonter le moral des 182 salariés.

Délégué syndical CGT du site Fralib.