logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Le journal des ressources humaines

Recrutement et projets

Le journal des ressources humaines | Conseil | publié le : 01.10.2011 | E. B.

Élu en mai dernier à la présidence du Syntec Conseil en recrutement, Jean-Paul Brette, DG d’Hudson France, présente ses intentions pour l’organisation patronale. Sur fond de ralentissement d’activité et de montée des réseaux sociaux.

Comment se porte le recrutement ?

Les six premiers mois de l’année ont été dynamiques, avec une croissance de 20 % par rapport à 2010. Mais cela ne va pas durer car les entreprises adoptent une position attentiste depuis quelques mois. En janvier, le baromètre Syntec Recrutement enregistrait + 26 % d’activité, il en était à + 16 % en juin. Si nous atteignons 180 000 recrutements à la fin de l’année, nous réaliserons 10 % de croissance sur un an. Ce serait déjà bien.

Quels sont vos projets pour le Syntec Recrutement ?

En France, les cabinets de recrutement ne contrôlent que 25 % du marché, contre 70 % en Grande-Bretagne. Nous allons donc poursuivre les efforts de ma prédécesseure, Maryvonne Labeille, pour aider nos adhérents à se valoriser à l’égard de leurs clients. Nous avons réorganisé nos commissions en quatre univers : défense et promotion du métier, et recherche de nouveaux adhérents ; étude et prospective ; pratique sécurisée du métier ; vie interne du Syntec.

Avez-vous déjà des actions concrètes en cours ?

Nos adhérents auront la possibilité d’évaluer leurs consultants avec le certificat de consultant européen en recrutement. Après enquête auprès de clients et de candidats, ce diplôme sera délivré par le comité d’éthique du mouvement, constitué de trois anciens de la profession. Par ailleurs, nous avons mis en chantier un extranet à destination des journalistes et des non-adhérents.

Que proposerez-vous comme information sur ce nouvel outil de communication ?

Des enquêtes régulières sur la profession, en partenariat avec un grand laboratoire universitaire. La première sera consacrée aux coûts d’un recrutement interne comparé à un recrutement effectué par un cabinet. Deux tiers des DRH estiment que recruter en direct ne coûte rien. Mais le turnover ou les courbes d’apprentissage ne sont pas identiques.

Quelle est votre position à l’égard des réseaux sociaux ?

Leur utilisation s’intensifie dans le recrutement. Nous en assurons d’ailleurs la promotion auprès des seniors. Mais cet outil n’est pas sans danger pour les candidats qui ne préservent pas leur vie personnelle. Nous avons signé une charte qui engage nos adhérents à ne pas utiliser les réseaux sociaux pour enquêter sur un candidat. Nous sensibilisons les jeunes sur la nécessité de veiller à la nature des informations qu’ils diffusent.

Auteur

  • E. B.