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Le journal des ressources humaines

Dépenses de santé légèrement en hausse pour les complémentaires

Le journal des ressources humaines | Protection sociale | publié le : 01.10.2011 | B.F.

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Financement des soins de ville en 2010 (en %)

Crédit photo B.F.

Selon les Comptes nationaux de la santé 2010, rendus publics le 14 septembre par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) du ministère de la Santé, la part des organismes complémentaires dans le financement de la consommation de soins et de biens médicaux est « tendanciellement à la hausse ». Entre 2005 et 2010, elle est passée de 13 % à 13,5 %. Dans le même temps, l’Assurance maladie perd légèrement du terrain (75,8 %, contre 76,8 % en 2005). Conséquence, le reste à charge, sorti directement de la poche des patients, progresse légèrement sur cinq ans (9,4 % contre 9 %). Au sein de l’OCDE, seuls les Pays-Bas mettent moins à contribution les ménages.

Ce sont les soins hospitaliers – en raison de l’augmentation de 2 euros du forfait journalier – et une forte hausse des prestations sur des biens médicaux (optique, orthèses, fauteuils roulants…) qui ont le plus contribué à la progression du financement par les complémentaires. Ces chiffres marquent cependant d’importantes disparités : pour un patient ne bénéficiant pas du régime ALD (remboursement à 100 %), les soins de ville ne sont remboursés par l’Assurance maladie qu’à 55 %. Ce qui laisse 33 % à la charge des complémentaires et 12 % à celle des ménages.

Par ailleurs, la Drees constate que les frais de gestion de l’ensemble des organismes finançant la santé atteignent 15,9 milliards d’euros en 2010, dont près de la moitié pour l’Assurance maladie, qui règle les trois quarts des dépenses. En comparaison, les complémentaires semblent peu efficientes : 45 % des coûts de gestion pour 13,5 % de remboursements.

Auteur

  • B.F.