Il n’a aucun lien de parenté avec Marc Blondel. Mais, comme le lui a fait remarquer un jour un syndicaliste FO, « avec un nom pareil, vous ne pouvez pas être complètement mauvais ».

Le nouveau DRH du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé va devoir mettre en œuvre ses qualités d’écoute. Il arrive dans une « maison » très secouée par le suicide de l’inspecteur du travail Luc Beal-Rainaldy en mai dernier. Très tendue aussi par la restructuration des services en régions, les Direccte, fruit de la RGPP. Depuis plusieurs mois, les fils du dialogue social s’étaient distendus entre les syndicats et son prédécesseur, Luc Allaire. « Le dialogue social doit être fluide, structuré et reposer sur des échanges de confiance. Je m’y attacherai », assure cet expert en finances publiques de 49 ans. Son atout : sa parfaite connaissance des services. Il y a pour ainsi dire « grandi ». À la sortie de l’ENA, il intègre la Dagemo comme chef du bureau du budget. Après un passage à la Caisse nationale d’assurance maladie puis au ministère de la Santé, il rejoint Jean-Denis Combrexelle et participe à la mise en place de la Direction générale du travail puis, dernièrement, de la Direccte Ile-de-France.

Directeur de l’administration générale et de la modernisation des services (Dagemo).