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Rentrée chaude au Royaume-Uni ?

Actu | Ailleurs | publié le : 01.09.2011 | Tristan de Bourbon

Les négociations sur la retraite pourraient déboucher sur une grève.

Les discussions sur la réforme du système de retraite ont repris de plus belle après la journée de grève générale du 30 juin dernier. Les plus récentes déclarations des leaders syndicaux laissent d’ailleurs à penser qu’un nouveau mouvement est à prévoir pour l’automne. Les offres des autorités « sont injustes et nous sommes déterminés à résister », estime Mark Serwotka, le secrétaire général du Syndicat des services publics et commerciaux, tandis que le Syndicat des brigades de sapeurs-pompiers prévient que la tenue d’une grève « est de plus en plus probable », à la suite d’un vote sur la question.

Pourtant, les syndicats britanniques sont-ils encore significatifs ? La question mérite d’être posée au regard de leur comportement et de leur influence depuis le retour du parti conservateur au pouvoir. Dès l’annonce des premières mesures de coupes budgétaires en mai 2010, les principales confédérations nationales promettaient une mobilisation sans précédent contre le gouvernement dès l’automne. À l’approche de celui-ci, Unite, le parapluie regroupant les majeures confédérations, remettait finalement la grève au printemps. Puis repoussait encore le tout au 30 juin. La raison ? La crainte de ne pas obtenir le soutien de l’opinion publique, indispensable pour faire plier le gouvernement.

Malgré le succès du mouvement et même si, depuis, le gouvernement a fait quelques concessions, celui-ci montre, inflexible, qu’il entend agir comme si la grève du 30 juin n’avait jamais eu lieu. Comme si les syndicats n’avaient plus de poids dans la détermination de la politique nationale.

Auteur

  • Tristan de Bourbon