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Idées

ABÉCÉDAIRE DU MANAGEMENT

Idées | Livres | publié le : 01.05.2011 |

RH

Régulièrement, on se lamente sur l’absence de gestion prévisionnelle de l’emploi dans les entreprises françaises. Pourtant, comme le notent les auteurs de cet excellent ouvrage, une nouvelle impulsion a été donnée dans les dernières années à la GPEC, devenue obligatoirement objet de négociation pour les entreprises de plus de 300 salariés. Le livre souligne l’importance de la formation et de l’amélioration de l’employabilité, il constate le relatif consensus existant entre politiques, employeurs et syndicalistes sur la question, multiplie les analyses des accords d’entreprise conclus autour de cette notion.Uneapproche concrète et opérationnelle.

La GPEC, Nicole Raoult et Joëlle Pelosse. Éditions Liaisons. 330 pages, 29 euros.

Relations

Pour apprendre à résister à tous les casse-pieds, le psychiatre Christophe André a eu l’idée de ce petit recueil, illustré par le dessinateur Muzo, publié la première fois en 1997 et réédité devant le succès rencontré. Il y a d’abord quelques conseils, puis l’auteur examine les différents types de « gêneurs »: les narcissiques, les négativistes, les paranos, les histrioniques, etc. « Il ne faut pas oublier qu’on ne “choisit” pas d’être histrionique, paranoïaque ou pervers : on le subit, puis on le fait subir aux autres », rappelle Christophe André, qui incite son lecteur à se montrer compréhensif. Sans eux, la vie manquerait d’un peu de sel, mais point trop n’en faut tout de même.

Je résiste aux personnalités toxiques (et autres casse-pieds), Christophe André et Muzo. Éd. Points, coll. « Points Bien-Être ». 222 pages, 8,50 euros.

Réussite

Célébrée à l’envi dans les discours managériaux, la prise de risque nécessite un bon climat dans l’entreprise et un esprit d’innovation, deux conditions qui ne sont pas si souvent réunies. « Les entreprises doivent opérer ce virage de la modernité pour s’adapter à un nouveau contexte », explique Myriam Ogier, consultante en coaching. Elle livre ses conseils à ceux qui veulent s’exercer à prendre des risques, aux managers désireux de développer cette culture dans leur entreprise et à tous ceux qui rêvent de dédramatiser l’échec dans la vie professionnelle en France. Deux vecteurs de changement lui paraissent particulièrement importants : les femmes et l’éducation.

Prendre des risques pour réussir, Myriam Ogier. Éditions Dunod. 170 pages, 22 euros.

Sensibilité

L’intelligence ne fait pas toujours le bon décideur, mais elle devient beaucoup plusefficacequandelle s’adjoint de la sensibilité. C’est le discours porté par Marie Boy, qui dirige un cabinet spécialisé dans l’intelligence sensible des organisations. Elle se focalise sur certains moments clés ou gestes phares dans la vie d’un manager : le contact, souvent objet de nombreux malentendus, le feed-back, dont l’absence peut être source de démotivation, voire de distanciation entre les collaborateurs et leur supérieur, et tout ce qui tourne autour du processus de changement. Il faut aussi savoir se ressourcer, prendre du recul, car la question de l’équilibre de vie a « une importance toute particulière pour le décideur ». Des confirmations plus que des révélations.

L’Intelligence sensible du décideur, Marie Boy. Éditions Dunod. 230 pages, 25 euros.