Depuis le 1er janvier, les 18 000 salariés des 600 hôtels Ibis, Formule 1 ou Sofitel sont couverts par un accord portant sur la prévention des risques psychosociaux. Signé à l’unanimité des syndicats et épais d’une quinzaine de pages, le texte s’annonçait prometteur. Espoir déçu. Consacrée à la définition des risques et au rôle attendu des différents acteurs, la première moitié de l’accord fait, certes, œuvre de pédagogie. Mais sans formaliser la moindre démarche type à enclencher en cas de besoin.
La seconde moitié, portant sur la prévention des risques, n’est guère plus contraignante. La direction n’y prend que deux engagements fermes. Celui de bâtir, avec un prestataire, un questionnaire à administrer cette année à tout ou partie du personnel. Et celui de former, d’ici à la fin 2013, les 2 000 directeurs d’hôtel et chefs de service à la prévention et à la gestion du stress. « En matière de risques psychosociaux, nos enquêtes d’opinion, effectuées tous les deux ans, n’ont pas révélé d’urgence ou de gravité particulières. Mais on élaborera des plans d’action en fonction des résultats du diagnostic », promet Dominique Mircher, le directeur des affaires sociales. Soit, au mieux, à la fin de l’année 2012.
