Soulagée d’avoir renouvelé son label Égalité professionnelle, la Société générale a senti le vent du boulet. La faute à la CFDT, qui s’est battue pour qu’elle perde son sésame, comme le Crédit lyonnais en 2009. Au motif, notamment, que les écarts salariaux entre les hommes et les femmes, loin de se résorber, avaient plutôt tendance à s’accroître de nouveau.
Début décembre, la direction a accepté d’ouvrir la négociation d’un accord de méthode visant spécifiquement à traiter de laréduction des inégalitéssalariales. Les discussions ne sont pas encore closes, mais l’établissement bancaireadéjàpromisd’y consacrer « au moins 3 millions d’euros » au titre des années 2011 et 2012. Un montant qui figure dans l’accord salarial que la DRH, Anne Marion-Bouchacourt, a signé mi-décembre avec tous les syndicats, FO exceptée. L’an dernier, la banque y avait consacré 1 million d’euros.