La direction et les syndicats de LCL ont engagé, le 21 septembre, une négociation pour transformer, d’ici au 1^er janvier 2011, l’historique couverture santé facultative – gérée par la Mutuelle du personnel du LCL (MPLCL) – en un contrat complémentaire obligatoire. « Seuls 65 % des 22 000 salariés adhèrent à la mutuelle maison et nombre de nouveaux embauchés sont dépourvus de toute couverture », plaide Michel Martin, délégué (SNB CGC) de LCL, à l’origine de la demande de négociation. Après six mois de travaux préparatoires, sur la refonte des garanties notamment, un appel d’offres a été lancé en juillet auprès de la MPLCL, d’Harmonie Mutualité, d’Axa (en partenariat avec Vauban-Humanis) et de la CNP (avec Aprionis). En parallèle, la direction a dénoncé, début septembre, les modalités de sa contribution financière. Versée aujourd’hui directement à la MPLCL, sur la base du nombre d’adhérents en activité, celle-ci a représenté en 2009 2,6 millions d’euros sur un total de 29 millions d’euros de cotisations. Une solution jugée toutefois insatisfaisante par la direction, qui ne souhaite pas continuer à subventionner indirectement la couverture santé des 14 500 retraités adhérents de la MPLCL. Ce qui, combiné à une tarification à l’âge plafonnée à 50 ans, leur « permet de bénéficier d’une couverture à un tarif avantageux », reconnaît Bernard Péchart, administrateur (FO) de la MPLCL. D’une façon générale, le sort des retraités constitue l’un des principaux enjeux de cette négociation. « Pas question de les laisser sur le bord du chemin ou de mettre en difficulté la mutuelle maison en laissant à sa charge une population vieillissante et coûteuse », prévient Bernard Péchart. « Sans pour autant oublier d’améliorer la couverture des actifs », ajoute Michel Martin, soucieux de mettre en place un socle famille de base, hors conjoint.