Evo Morales, le président bolivien, considère qu’il a mis un terme à la première grève générale de son mandat et que les discussions avec les syndicats sont closes. Après avoir tenté d’arracher une hausse des salaires comprise entre 10 et 25 %, la Centrale ouvrière bolivienne (COB), alliée traditionnelle du président d’origine indigène et première force syndicale du pays, s’est en effet résignée aux 5 % proposés, détaille le premier quotidien du pays. L’accord qui lie le gouvernement et la COB prévoit, en outre, l’abaissement de l’âge de la retraite de 60 à 58 ans et de 56 à 51 ans pour les mineurs. Malgré cette avancée, le corps enseignant et nombre d’ouvriers de l’industrie se sont insurgés contre la faiblesse des augmentations et ont décidé de continuer à battre le pavé dans l’espoir d’être enfin entendus. Ils sont notamment soutenus par des fédérations locales de la COB qui contestent les mesures ratifiées par la centrale au niveau national.