Un accord-cadre sur le stress et les risques psychosociaux a été signé par les syndicats CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO. La direction s’engage à rechercher les sources de stress dans l’organisation du travail pour les prévenir et les éviter. Elle reconnaît ainsi sa responsabilité et son obligation d’agir face aux cas de stress. « Toute démarche de changement faisant l’objet d’une information-consultation sera précédée d’une étude d’impact humain. C’est-à-dire d’une analyse des conséquences humaines du changement », précise le texte.

Un accord de groupe prévoit la désignation de « capteurs » internes à l’entreprise. Choisies au sein des équipes RH, médecins du travail ou responsables hygiène et sécurité, ces personnes seront formées à écouter et à réagir face à des situations de stress.

L’entreprise propose un « nouveau dialogue social » à ses partenaires sociaux. L’accord de méthode définit les procédures, les règles de reconnaissance mutuelle entre interlocuteurs, le cadre et l’esprit des relations paritaires. Objectif : s’appuyer sur la concertation pour fortifier la capacité d’adaptation interne.