À la suite d’une réorganisation, l’équipementier Getrag Ford Transmissions a intégré une solution qui lui permet de gérer toutes ses RH en partenariat avec son fournisseur.
En 2001, Ford, qui possédait deux sites de production à Blanquefort, près de Bordeaux, décide de monter un joint-venture avec l’allemand Getrag pour créer l’équipementier automobile Getrag Ford Transmissions. La nouvelle entité s’installe sur l’un des deux sites mais continue à partager les ressources humaines et l’informatique avec l’autre usine (rebaptisée Ford Aquitaine Industries) tandis que les salariés qui ont rejoint le joint-venture conservent leurs contrats de travail d’origine.
En 2005, Getrag Ford, porté par la conjoncture, commence à embaucher ses premiers salariés avec un contrat de travail spécifique mais, en 2009, intervient la séparation définitive d’avec Ford Aquitaine Industries : « Il n’était plus question de bénéficier des services partagés, notamment pour la GRH. Pour gérer nos 1 000 salariés, nous avions alors plusieurs options : développer une solution interne à partir de l’applicatif existant ; tout externaliser, mais nous voulions garder une certaine maîtrise de nos RH ; ou trouver un équilibre entre les deux, à savoir avec la possibilité d’externaliser certaines fonctions assez lourdes comme la paie », explique Jean Fort, le directeur financier de Getrag Ford Transmissions. C’est finalement ce dernier choix qui est retenu. « Notre cahier des charges était assez lourd car il fallait prendre en compte la migration et le fait que les salariés avaient encore deux types de contrats de travail. »
La mise en place de la solution va se dérouler pendant l’année 2009. La paie est hébergée chez HR Access, l’entreprise ne conservant qu’un coordinateur de paie. En revanche, gestion administrative, gestion des temps, GPEC et formation sont réalisées en interne : « Les bénéfices ont été immédiats. C’est un environnement sécurisé, convivial et beaucoup plus fiable que le précédent », précise Jean Fort. Selon Getrag Ford, cette organisation permet d’économiser 200 000 euros par an, « ce qui finance le projet en moins de deux ans ». L’équipementier veut maintenant s’appuyer sur son nouveau SIRH pour optimiser la gestion des compétences, « car beaucoup de salariés vont partir et l’outil va nous aider dans le transfert des compétences ».
