Dans votre article « Règlements de comptes à la CFTC du Val-d’Oise » publié en mars 2010, vous laissez entendre par une rédaction maladroite que la somme séquestrée de 890 000 euros – dans le cadre du litige opposant certains syndicats, dont l’UD CFTC 95, à la société Leroy Merlin – pourrait être à ma libre disposition une fois les voies de recours judiciaires épuisées. En l’espèce, si une mission de séquestre a pu intervenir dans cette affaire, ce n’est que dans le cadre préalable d’une convention établie entre les parties, par le truchement de leurs conseils respectifs, préservant les droits et intérêts de chacun. Des sommes qui, placées à la Caisse de règlements pécuniaires des avocats (Carpa), ne sont pas à ma disposition mais soumises à un contrôle déontologique rigoureux de la part de l’autorité ordinale.
À notre sens, la rédaction de l’article ne permet pas le moindre doute sur le fait que les sommes versées par Leroy Merlin profiteront à la CFTC 95, et non à son avocat. Nous le confirmons donc bien volontiers.