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Enquête

“Si des gens veulent travailler le dimanche ou aller faire leurs courses le dimanche où on peut les faire en famille, pourquoi le leur interdire ?”

Enquête | publié le : 01.03.2010 | L. D.

Pour la majorité, le texte légalisant le travail dominical devait presque être une formalité. Mais ce fut un piège. En sortant du bois, les quatre députés UMP qui ont contesté la proposition en novembre 2008 ont non seulement surpris leur monde, mais ont lancé une polémique idéologique : faut-il préserver le jour du Seigneur pour les catholiques, le temps familial pour les conservateurs, l’acquis social pour la gauche ? L’ouverture des magasins le dimanche crée-t-elle de l’emploi et relance-t-elle la consommation ? Trois ministres du Travail plus tard, et au bout de dix mois de tractations, le texte voulu par Nicolas Sarkozy, et défendu par le nouveau ministre du Travail Xavier Darcos, est enfin voté à l’Assemblée nationale, puis au Sénat, où il passe de justesse. Partiellement censurée par le Conseil constitutionnel, la loi paraît tout de même au Journal officiel le 11 août 2009, sans parvenir à dessiner un paysage plus clair qu’auparavant. Surtout, elle crée des inégalités entre les catégories de salariés. Selon la zone commerciale concernée, certains ont droit à des compensations salariales, d’autres non.

Loi du 10 août 2009 sur le travail dominical : plus d’inégalités, moins de clarté

Auteur

  • L. D.