Un accord sur l’exercice du droit syndical prévoit un dispositif de validation des acquis de l’expérience syndicale. Accessible aux mandatés exerçant depuis au moins six ans et dont l’activité syndicale a occupé au moins 40 % du temps, ce dispositif s’inscrit dans le cadre du DIF. Il s’agit d’un bilan professionnel, complété par un bilan de compétences et d’une éventuelle formation. La démarche permettra d’obtenir un certificat ou un diplôme et pourra engager un processus de mobilité ou de projet professionnel.
Pour faciliter la transition entre activité et retraite, un accord « relatif à la seconde partie de carrière » instaure un « congé grand-parental » à temps partiel. Un salarié de plus de 50 ans peut réduire son taux d’activité à 80 % pour motif personnel. En contrepartie, il s’engage à poursuivre son activité professionnelle d’une durée équivalente à la durée du temps libre pris.
Un accord appelé « assurance temps collective » crée un compte individuel de crédit temps. Il permet aux salariés de constituer un crédit de vingt-cinq jours permettant de conserver leur rémunération en cas de période d’inactivité.