Le protocole d’accord sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences stipule que « la GPEC constitue pour les salariés un outil majeur pour faciliter les évolutions de carrière en permettant de disposer de points de repère […]. Elle est un facteur essentiel de sécurisation des parcours, de fidélisation et de motivation des équipes ». Le texte signé fin octobre « offre aux IRP une visibilité à trois ans sur les projets de changement », estime Jean-Marc Ambrosini, le directeur délégué aux RH.
L’accord-cadre relatif au développement de la seconde partie de carrière généralise le recensement des compétences clés des salariés avant leur départ à la retraite de façon à assurer leur transmission. Trois ans avant son départ, le senior est convié à un entretien de « préparation au départ » pour, notamment, faire le point des compétences clés à transmettre et organiser leur transmission.
L’accord de GPEC établit une typologie des mobilités. Pour une mobilité interne, le texte prévoit une période d’adaptation d’un mois, renouvelable une fois. Et un droit de retour « sans conséquence » si nécessaire.