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Le journal des ressources humaines

BNP Paribas enrichit son Perco

Le journal des ressources humaines | Protection sociale | publié le : 01.01.2010 | V. D.

Mis en place en 2005, ce dispositif d’épargne retraite n’avait séduit qu’un quart des salariés de la banque.

Soucieuse de rendre « plus lisible » son plan d’épargne retraite collectif (Perco), dans lequel seuls 25 % des salariés ont investi depuis sa mise en place en 2005, la direction de BNP Paribas a conclu plusieurs accords, présentés pour avis le 15 décembre au CCE. Signé par la CFDT et la CFTC, le premier volet vise à améliorer la politique d’abondement par un relèvement des plafonds sur les deux tranches supérieures : « Cela représente une haussede30 % des montants d’abondement maximal », indique Jean-François Bourrée, adjoint au responsable de la gestion RH. Insuffisant, pour les non-signataires qui auraient souhaité une amélioration de la première tranche. La participation placée dans le Perco devient aussi abondable. « Sachant que, pour les cinq dernières années, le montant minimal de participation a atteint 10 000 euros en cumulé, ce n’est pas neutre », se félicite Didier Debacq (CFDT). L’accord ouvre enfin lapossibilitéde verser au Perco les jours épargnés dans le compte épargne temps, dans la limite de dix par an.

Un autre volet de l’accord, aussi ratifié par le SNB CGC cette fois, vise à étendre le bénéfice du plan d’épargne d’entreprise (PEE) et du Perco aux quelque 20 000 salariés des filiales. À charge pour celles-ci de négocier localement leur politique d’abondement. Surtout, « les partenaires sociaux en ont profité pour simplifier et enrichir la gamme de fonds proposés », se félicite Jean-François Bourrée.

Alors que le PEE était jusqu’à présent exclusivement composé de fonds en actions BNP Paribas, il s’ouvre désormais à deux fonds (actions et obligations) socialement responsables, labellisés par le Cies et abondables par l’employeur. Un souci de diversification loué par les signataires pour éviter les trop fortes variations enregistrées sur un investissement limité aux actions de l’entreprise.

Auteur

  • V. D.