Bijouterie, ameublement, textile, luminaires… Les industries dites créatives emploient, pour la seule Ile-de-France, 38 000 personnes. Mais le secteur souffre d’un handicap majeur : un éclatement en quelque 9 000 petites entreprises, mal outillées pour affiner leurs stratégies commerciales, faire de la veille ou se développer à l’international.

Des lacunes que les huit organisations professionnelles du secteur entendent combler en travaillant de conserve. Début décembre, elles ont lancé officiellement un programme commun de développement et de valorisation baptisé Créatives-IDF. Ce plan sur trois ans, doté de 4 millions d’euros, repose sur des actions de formation à destination des créateurs.

Valoriser son offre sur les espaces de vente, se développer via Internet, rechercher des partenaires financiers… Les modules de formation, qui mêlent accompagnement individuel et sessions collectives, visent à inciter les créateurs à ne pas se cantonner au small is beautiful. « On veut les aider à faire grandir leur activité. Il ne doit pas y avoir de seuil de verre à ne pas franchir », insiste Henri Griffon, président de l’Union nationale des industries françaises de l’ameublement.