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Enquête

Quel parent êtes-vous ?

Enquête | publié le : 01.11.2009 |

1. Votre ado connaît-il votre profession ?

– Il connaît le métier que j’exerce et sait exactement ce que je fais [2]

– Il sait vaguement que je travaille « avec des gens » en entreprise [1]

– Je l’ai déjà amené sur mon lieu de travail [3]

2. Votre ado sait-il combien vous gagnez ?

– Je le lui ai dit tout en lui demandant de rester discret [3]

– Je ne préfère pas le mêler à des questions d’argent [1]

– Il connaît mon salaire et le compare avec celui d’autres parents [2]

3. Parlez-vous de votre travail à la maison ?

– Presque quotidiennement à l’heure des repas [3]

– J’en parle lorsque survient un événement important [2]

– Quasiment jamais, je préfère couper et préserver ma vie familiale [1]

4. Vous arrive-t-il d’évoquer en famille un dossier que vous avez été amené à traiter à votre travail ?

– Oui, lorsqu’il s’agit d’un événement drôle ou qui sort de l’ordinaire [3]

– Oui, si un dossier me préoccupe vraiment [2]

– Non, jamais. Je ne préfère pas enquiquiner ma famille avec des histoires de boulot [1]

5. Votre ado connaît-il les personnes avec qui vous travaillez quotidiennement ?

– Il connaît le nom de mon supérieur hiérarchique [2]

– Oui, il en connaît plusieurs, y compris de visu, avec lesquels je m’entends bien [3]

– Non, je n’en parle pas à la maison [1]

6. Avez-vous aidé votre ado à trouver un stage ?

– Oui, j’ai trouvé le stage et rédigé sa lettre de motivation [1]

– Il a fait un stage dans mon entreprise [2]

– Non, je l’ai laissé se débrouiller tout seul [3]

7. Si vous deviez être au chômage, en parleriez-vous à vos enfants ?

– Jamais. J’aurai trop peur qu’ils soient déstabilisés et perdent pied à l’école [1]

– Oui, sans pour autant entrer dans les détails [2]

– Oui, d’autant plus que nous n’aurons plus le même niveau de vie et qu’ils devront bien en avoir conscience [3]

8. Évoquez-vous des difficultés rencontrées au bureau avec des collègues ou un supérieur hiérarchique devant vos enfants ?

– Oui, à chaque fois. Ça me permet de vider mon sac [2]

– Non, ça ne les concerne pas [1]

– Oui, si mon comportement à leur égard s’en ressent [3]

9. Parlez-vous de son avenir professionnel avec votre enfant ?

– Je lui conseille de bien travailler à l’école pour avoir un boulot intéressant [2]

– Je sais exactement quel(s) métier(s) ou quel(s) domaine(s) l’intéressent [1]

– Non, il a encore tout le temps pour se faire une idée [3]

10. Avez-vous déjà parlé de la crise économique avec vos enfants ?

– Non, je ne veux pas les angoisser [1]

– Oui, pour qu’ils soient conscients que je peux perdre mon boulot un jour [2]

– Oui, pour leur donner des clés de compréhension à la masse d’informations qu’ils reçoivent chaque jour des médias [3]

Si vous avez une majorité de [1], vous êtes une famille surprotectrice

Vous êtes du genre à cloisonner car, pour vous, votre vie professionnelle, vos revenus et le monde du travail ne concernent pas vos enfants. Votre devoir est de les protéger d’un univers que vous jugez violent et anxiogène et qu’ils découvriront bien assez tôt. Mais attention de ne pas tomber dans la naïveté ! « Les enfants ont tendance à trouver leurs parents un peu à côté de la plaque, certains pensent qu’ils ne leur parlent pas des problèmes économiques parce qu’ils ne seraient pas au courant ! Ils les ménagent, en quelque sorte, explique Catherine Lott-Vernet, P-DG de Junium. Ils sont surinformés. » Faites preuve de pédagogie par rapport à la crise, par exemple, sans les angoisser. Parler du travail à la maison, c’est accepter d’être à la fois parent, salarié, citoyen…

Si vous avez une majorité de [2], vous êtes une famille anxiogène

Vous êtes du genre à vider votre sac, à être presque trop transparents, sans vous soucier vraiment de ce que vos enfants perçoivent du monde du travail. « Cette manière de se faire du bien en tant que parents peut paraître égoïste car elle fait supporter aux enfants le poids de leur stress, avertit le sociologue Alain Mergier. On est en train d’apprendre aux enfants la soumission à une menace forte qu’est le non-emploi. Cette inquiétude des parents est devenue celle des enfants. » Selon Joël-Yves Le Bigot, consultant : « Pour parler de votre travail positivement et montrer qu’il peut être source de plaisir, il ne faut pas hésiter à parler d’un sujet qui vous a intéressé, d’une découverte que vous avez faite. C’est l’étincelle du jour. Et n’oubliez pas d’interroger votre enfant sur son étincelle du jour à lui, pour qu’il réalise que chacun peut tirer des satisfactions de sa journée de travail. »

Si vous avez une majorité de [3], vous êtes la famille confiante

Chez vous, c’est une histoire d’équilibre, vous êtes impliqués dans votre boulot tout en étant attentifs à vos enfants. Pour vous, le travail n’est pas un sujet d’inquiétude, même si vous restez lucides sur les difficultés du monde professionnel. « Certains enfants ont une vraie admiration pour leurs parents car ils s’aperçoivent qu’ils prennent du plaisir à travailler, note Jacqueline Salomon-Pomper, pédiatre. Dire que l’on a du plaisir ou des soucis permet à l’enfant de relativiser l’humeur de ses parents. » L’argent comme le travail ne sont pas tabous, mais quitte à en parler autant le faire bien : « Si votre enfant vous interroge sur vos revenus, remettez-les en perspective, souligne Catherine Lott-Vernet. On peut donner par exemple le revenu du foyer et mettre en parallèle les grandes dépenses de la famille : le loyer, l’alimentation, les vêtements, les loisirs et les vacances… »