Appelé à intégrer l’équipe nationale de l’Unsa en mai, Luc Bérille sera le rapporteur de la « Résolution générale » lors du congrès du syndicat à Pau fin novembre. Un rendez-vous qui doit « projeter l’Unsa en 2013 en centrant ses actions sur son développement, notamment auprès des salariés du privé », explique-t-il. Pressenti pour succéder à l’actuel secrétaire général, Alain Olive, d’ici à trois ans, Luc Bérille est issu de l’enseignement.
Instituteur, comme son arrière-grand-père et son grand-père, il a pris le virus du militantisme dès 15 ans à Manosque, où il a monté un mouvement lycéen. Formé à l’école normale d’Auteuil, il s’est engagé très tôt au SNI PEGC. Il a exercé une dizaine d’années en primaire à Paris avant de choisir le syndicalisme à plein temps. S’il connaît mal l’entreprise, Luc Bérille possède une longue expérience à la tête du plus gros syndicat de l’Unsa (Syndicat des enseignants). Il a connu cinq ministres qui n’ont pas réussi à lui faire perdre son calme dans un contexte d’hostilité croissante envers les enseignants. Mais ce membre du comité de lecture du prix Le Monde de la recherche universitaire sait prendre de la hauteur. Voyageur infatigable, il aime le désert et se rend régulièrement en Inde.
52 ans.
1999
Entre au bureau national de l’Unsa.
2001
Secrétaire général du SE Unsa.
2009
Secrétaire national de l’Unsa.