Dans les agences immobilières, les intérimaires n’ont jamais été accueillis par des cris de joie. Un manque d’entrain qui n’a fait qu’empirer avec la crise, marquée par la chute d’un quart du volume de travail temporaire. « Un tiers des intérimaires ont moins de 25 ans, la moitié moins de 30. La crise a comme principale incidence de reporter les projets de décohabitation d’avec les parents », relativise Daniel Lascols, directeur du Fonds d’action sociale du travail temporaire (Fastt).

L’organisme ne reste pas pour autant inactif. L’an dernier, il a lancé « Coaching logement », un service d’assistance téléphonique qui aide les intérimaires dans leur recherche d’un logement. Cette année, 10 000 salariés en ont bénéficié.

Outre cet accompagnement, le Fastt a mis en place des aides financières. Le Fonds prend ainsi à sa charge les frais d’agence réclamés à l’intérimaire lors de la conclusion du bail. Pour rassurer le loueur, il finance aussi, la première année, l’éventuelle assurance contre les risques de vacance locative. Et il n’attend plus que la parution d’un décret, cet automne, pour payer de sa poche la garantie des risques locatifs pendant les trois premières années de bail.